A la fois esthétiques et isolants, les murs végétaux remportent un vif succès et embellissent de plus en plus, nos façades de maison!
Différentes techniques pour les réaliser que nous vous présentons dans cet article!
Le mur végétal attire de plus en plus de nouveaux adeptes. Si vous avez déjà
réalisé un toit végétal, pourquoi ne pas continuer l'isolation en donnant un look "tendance" à votre habitation ?
Différentes cultures sont utilisées, pour réaliser un mur végétal.
Pour la culture d'un mur végétal extérieur,
c'est un substrat qui remplace la terre, et que l'on utilise comme support de culture pour les plantes. Son rôle est de protéger les racines de la lumière et de leur permettre de respirer. Le substrat doit véhiculer aussi la solution nutritive jusqu'aux racines.
Il existe deux catégories de substrats, à savoir,
les substrats inertes et les substrats non inertes.
Deux modes de culture sont utilisées, également :
La culture hydroponique
qui utilise un
substrat inerte comme support de culture. Ce sont la perlite, les billes d'argiles, les fibres de coco, ou bien, la laine de roche.
La culture classique
qui utilise un
substrat non inerte, comme la tourbe, le compost, ou l'argile, ...
En fonction du choix de type de structure choisi pour votre mur végétal, telle ou telle culture sera plus appropriée.
Les modules « cages métalliques »
Ce concept de mur végétal est construit de modules métalliques, petites cages appelées gabions, remplis de substrat. En fonction du type de substrat utilisé, le mur végétal est en culture hydroponique ou en culture conventionnelle.
Le métal utilisé pour la structure métallique est de l'acier galvanisé mais il peut également être en inox.
Pour une plantation aisée le maillage du fil doit être au minimum de 10 cm, et d'une épaisseur de 4,5 mm minimum.
La mise en œuvre de ces modules quelque soit le fabriquant reste
relativement lourde à mettre en place.
C'est
un mur végétal autonome car l'arrosage et la fertilisation peuvent être intégrés et se faire automatiquement par un système de goutte à goutte relié à une station d'irrigation placée dans un local technique.
L'avantage du mur végétal construit avec des cages, c'est qu'il présente
un volume important de substrat et donc une bonne rétention en eau.
Le feutre imputrescible
C'est le concept de mur végétal le plus connu,
le plus économique, et le plus simple à mettre en place, mais pas forcément le plus facile d'entretien car
il demande de l'assiduité (le feutre peut sécher rapidement).
Dans ce concept, c'est
le feutre qui joue le rôle de substrat. Les racines des plants se divisent, s'arriment, et puisent l'eau et les éléments nutritifs dans les différentes couches de feutre.
Les plantes sont mises en place entre deux couches de feutre imputrescible et non tissé, que l'on appelle « aquanappe » ou « hortinappe ».
Le principe de ce concept est que le feutre soit irrigué régulièrement par une solution nutritive composée d'eau, de sels nutritifs, et qui retombe par les phénomènes de gravité et capillarité dans le bac de récupération placé en bas de la structure.
Cette solution est ensuite pompée pour rejoindre un réseau de petits tuyaux vers la partie haute de la structure en feutre.
Il s'agit d'un arrosage en circuit fermé. Tout le système d'arrosage (tuyau, goutteurs, raccords) peut être caché sous la première couche de feutre.
Les couches de feutres sont agrafées (agrafes inox) directement sur une plaque de PVC expansé ou sur un panneau de bois fixés au mur par des tasseaux en bois ou bien par des profilés métalliques.
Ce concept de mur végétal n'est pas recommandé dans les régions où les températures hivernales sont très basses car
le feutre protège mal les racines des plants.
